Alors que les clubs français pensent aux économies, réduisent leur train de vie, investissent plus dans les jeunes joueurs, ils ont malgré tout dépensé plus que la saison dernière sur le marché des transferts. En effet, avec 181 millions dépensés, la L1 améliore son total de la saison précédente (134 millions). Cela est du en grande partie à l'argent du Qatar, dépensé par le PSG (85 millions). Le PSG est donc "l'arbre qui cache la forêt", puisque sans ces investissements gigantesques, les dépenses de transferts de la L1 seraient en recul.

 

Cependant, il est regrettable que l'argent qatarien est principalement servi à alimenter la Serie A (Pastore, Ménez, Sissoko, Sirigu) plutôt que notre L1. En effet, l'argent réinjecté au Qatar aurait pu alimenter les transferts hezagonaux, mais ils ont plutôt renforcé un championnat étranger. Cette tendance se confirme, puisque la majorité des dépenses a eu lieu hors de nos frontières (91 millions investis à l'etranger), alors que les dépenses internes ont reculé (89 millions contre 111 millions la saison passée).

 

Même si les dépenses ont globalement augmenté, il faut nuancer cette hausse: le PSG avec le Qatar représente plus du tiers de ces dépenses, alors que la moitié des dépenses à "l'exterieur" ont été focalisées sur le seul Pastore (42 millions). Ces chiffres rendent le bilan déjà moins flatteur...

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